Une petite ritournelle me trotte dans la tête depuis ce matin "colchiques dans les prés"...
J'ai
toujours aimé la nostalgie de cette chanson qui me ravissait lorsque
j'étais enfant. Déjà le rêve de bonheur (et ce chant dans mon cœur
appelle le bonheur).
Pour
la petite fille que j'étais, le bonheur était dans les livres. Je
n'aimais que cela, je n'ai jamais su jouer à la poupée, les jeux de
société ne me passionnaient pas et me donnaient l'impression de perdre
mon temps, alors que tant de livres m'attendaient. Lorsque je découvrais
un auteur, je dévalisais les rayonnages de la bibliothèque municipale.
Je pense que mon rêve secret aurait été de lire tout ce qu'elle
contenait par ordre alphabétique !
Aujourd'hui,
encore, c'est avec bonheur que je pense à tous les livres qu'il me reste
à découvrir et à lire. Et c'est avec une joie anticipée que je regarde les piles que
s'amoncelle ! Il faut dire que les vide-greniers sont une vraie mine
d'or. Bien sûr, on y retrouve souvent les mêmes ouvrages, sans doutes
imposés par un prof de collège désespéré de voir sa progéniture préférer
la télévision à la culture, mais il faut avoir l’œil aux aguets, et
vous trouverez tout ce que vous cherchez sans le savoir !
Voilà,
comment une petite chanson ressurgie de l'enfance, sous la lumière
rasante du soleil d'automne dans mon atelier, peut me rendre doucement
nostalgique, sans regret,tout simplement en phase avec la saison des
feuilles mortes.
Colchiques dans les prés ...♪♫♪♫
Une petite chanson pour Monsieur LE CHAT
COLCHIQUES DANS LES PRÉS
Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent
Colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été.
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant.
Colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été.
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant.
Châtaignes dans les bois, se fendent, se fendent,
Châtaignes dans les bois, se fendent sous nos pas.
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant
Châtaignes dans les bois, se fendent sous nos pas.
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant
Nuages dans le ciel, s'étirent, s'étirent
Nuages dans le ciel s'étirent comme une aile
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone, tombe en tourbillonnant
Nuages dans le ciel s'étirent comme une aile
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone, tombe en tourbillonnant
Et ce chant dans mon cœur, murmure, murmure
Et ce chant dans mon cœur appelle le bonheur.
Et ce chant dans mon cœur appelle le bonheur.